Fûtbass


Que dire de cette réalisation ? Quoi ? Facile, MAGNIFIQUE !
Magnifique ou presque, c’est ce que je ressens chaque jour en la croisant du regard ! Je suis vraiment FIER de cette création. Elle est mon œuvre d’art, ma plus belle signature que c’est moi qui l’a fait ! C’est elle que c’est la plus belle du monde ! Number one de la galaxie du bidon de 200 L ! Championne des univers de la coolitude ! C’est simple, elle est ma huitième merveille à moi !
Sinon, je ne sais malheureusement pas quoi en dire, sauf qu’aimant à la fois l’esthétique, le son, l’élégance d’une véritable contrebasse, et la douce folie des instruments DIY faits de récup. Sans doute, j’ai rêvé de faire un instrument qui pourrait interpeller les fantaisistes amateurs de ces deux mondes presque opposés ?
En-tout-cas, quand l’idée m’est apparu d’assembler deux fûts pour faire une contrebasse, j’ai sus que plus rien ne se mettrait en travers du chemin. Evidemment que c’était faisable ! Je suis même étonné que personne ne semble y avoir pensé avant ? Bref, l’idée étant maintenant exposée là, au beau milieu de mes rêveries, vingt-quatre heure sur vingt-quatre, il fallait la matérialiser, sinon, explosion de matière crânienne ! Là, je compris une fois encore que rien n’était trop simple ici-bas. Déjà, si j’essaie de suivre mes principes, je devrai trouver des fûts, des bidons, des tonneaux, des barils à débarrasser, gratuits … Ouille, par chez moi, pas de fûts, il faut payer pour çà ! Il faut également un manche, un chevalet, et tout le tralala, ouais, ok, mais tous ces trucs, ça a des dimensions bien spéciales ? Grrr… Pataugeage, pataugeage…
Pour vraiment lancer le projet, j’ai finis par acheter deux fûts d’occasion. Une fois de plus, la machine était démarrée ! Je marche comme ça, il me faut une pièce de base sous les yeux, et le reste viens après. C’est ce qui c’est encore passé, tout doucement, mais sûrement ! Une grosse difficulté, cependant se présentait à moi. Le manche, comment l’assembler, le bois serait-il assez sec, costaud pour résister à la tension des cordes, ne déformerait-il pas les fûts une fois les cordes tendues ? Outch, un million de questions réponses se percuteront pendant tout le temps de cette incroyable aventure. Le point de bascule, de non-retour, le miracle, l’idée folle ! Est venue de ma compagne, qui voyant dans un tas de ferraille un reste d’échelle de piscine, pensa immédiatement que ce serait top pour le manche de la contrefûtbasse ! C’était l’idée du siècle, il faut l’avouer ! D’ailleurs à l’instant, où j’ai eu l’échelle en main, mille et unes visions m’ont transpercé ! Plus aucun obstacle n’oserait se dresser devant l’évidence ! La fûtbass apparaîtrait au monde tel une icone, et le conquerrerait ! C’était gravé.
Merci Bernadette !
- deux fûts de 200L
- une rampe d’escalier piscine
- une lame de terrasse
- un petit tube inox
- une bûche chêne
- quatre mécaniques contrebasse
- cordes contrebasse
- visserie …